Les Troubles Musculo-Squelettiques, qu'est-ce que c'est ?
Les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) recouvrent diverses pathologies qui concernent tous les segments corporels permettant à l’homme de se mouvoir et de travailler.
Ils affectent les structures situées à la périphérie des articulations (muscles, tendons, ligaments, gaines synoviales, nerfs, vaisseaux sanguins...).
Les parties du corps les plus fréquemment atteintes sont : le dos, les membres supérieurs (poignet, épaule, coude), plus rarement les membres inférieurs (genoux).
Quelques chiffres relatifs aux Troubles Musculo-Squelettiques :
- 1 accident du travail sur 5 est lié à une lombalgie ;
- Les TMS entraînent près de 10 millions de journées de travail perdues chaque année, pour un coût direct d’un milliard d’euros couvert par les cotisations accidents de travail et maladies professionnels des entreprises ;
- Les TMS ont représenté en 2015 plus de 87 % des maladies professionnelles ayant entraîné un arrêt de travail ou une réparation financière en raison de séquelles ;
- 4 maladies professionnelles reconnues sur 5 ont pour origine un TMS ;
- En moyenne, 40 % des TMS reconnus laissent des séquelles permanentes (IPP) ;
Comment les Troubles Musculo-Squelettiques se manifestent-ils ?
Les TMS ont un caractère labile, c’est-à-dire qu’ils peuvent survenir de manière brutale ou progressive, apparaître, disparaître puis revenir, ou se déplacer d’une partie du corps à l’autre.
Les pathologies sont diverses et peuvent commencer à se manifester sous différentes formes :
- Gêne ou douleurs dans les mouvements ;
- Perte de force, de souplesse ou de dextérité ;
- Engourdissements, picotements ou fourmillements parfois nocturnes (notamment dans les membres supérieurs).
Les TMS ont des causes multiples, mais l’activité professionnelle joue fréquemment un rôle dans leur survenue, leur maintien ou leur aggravation.
Parmi les TMS les plus fréquents, on peut citer :
- Les lombalgies (douleurs au niveau du bas du dos) ;
- Les cervicalgies (douleurs au niveau du cou) ;
- Le syndrome du canal carpien au poignet ;
- Le syndrome de la coiffe des rotateurs à l'épaule ;
- L'épicondylite latérale au coude.
Moins fréquents, les TMS des membres inférieurs surviennent également. Le plus connu est l’hygroma du genou, qui atteint les personnes devant souvent se mettre à genou pour travailler.
Quelles sont les conséquences des Troubles Musculo-Squelettiques pour une entreprise ?
- Absences de salariés
L’absentéisme et la difficulté à remplacer les personnels absents (surtout lorsque les compétences nécessaires sont spécifiques et rares) peuvent provoquer une désorganisation du travail au sein de l’entreprise et une perte de productivité, donc une perte financière pour l’entreprise ;
La surcharge de travail des salariés présents qui essayent d’absorber celui des absents peut diminuer la qualité de leur travail, leur productivité habituelle ; elle augmente aussi leur exposition aux TMS, au stress et donc à des arrêts de travail : c’est un cercle vicieux…
- Augmentation du risque d’accidents de travail
L’intensité des douleurs et leur chronicité peuvent également engendrer une baisse de l’attention et de la concentration, susceptible d’augmenter le risque d’accidents du travail.
Lorsque les salariés absents ne sont pas remplacés, cela provoque une surcharge de travail pour les salariés présents qui peuvent s’exposer davantage à des accidents de travail en essayant de maintenir une cadence de travail dépassant leurs possibilités respectables et sécuritaires ;
- Sollicitation du service des ressources humaines
La gestion de l’absentéisme est chronophage, sans toutefois apporter les résultats escomptés (remplacement des salariés absents pour arrêts de travail) ;
- Reclassement de salariés
Une multiplication des arrêts et la perte de capacité d’un salarié peuvent pousser les médecins à demander un aménagement de son poste de travail, voire à déclarer l’inaptitude médicale au travail. Dans ce dernier cas, l’employeur se voit dans l’obligation de proposer un reclassement au salarié et si celui-ci refuse les propositions, l’employeur peut alors mettre un terme à son contrat ou ne pas le renouveler selon les situations (Ministère du travail, de l'emploi et de l'insertion, 2017) ;
- Augmentation du taux de cotisation accidents de travail et maladies professionnelles
Plus la fréquence et la gravité des TMS est importante dans une entreprise, plus son taux de cotisation sera élevé ;
- Dégradation du climat social dans l’entreprise
La surcharge de travail peut aussi avoir pour effet une dégradation des relations sociales entre collègues, obligés d’absorber la charge de travail des absents qui ne peuvent pas toujours être remplacés, à court ou long terme.
L’image de l’entreprise peut être atteinte également au travers de la dégradation du climat social, et nuire à la compétitivité de l’entreprise auprès des clients, ou de potentiels futurs recrutements intéressants.
Comment réduire les Troubles Musculo-Squelettiques ?
L’employeur est tenu par la loi de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés (article L. 4121-1 du Code du travail).
Il est soumis à une obligation de moyens renforcés (Cour de cassation, chambre sociale, 25 novembre 2015) dans la mise en œuvre des moyens de prévention.
Ces mesures comprennent :
1° Des actions de prévention des risques professionnels ;
2° Des actions d’information et de formation ;
3° La mise en place d’une organisation et de moyens adaptés.
L’employeur veille à l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes.
Réduire les sollicitations physiques par des formations aux gestes et postures, des achats d'aides à la manutention et des améliorations ergonomiques des postes de travail font partie des actions principales des entreprises soucieuses d’améliorer la Qualité de Vie au Travail de leurs salariés.
Elles représentent souvent le budget principal alloué à la prévention des risques au travail.
Malheureusement, elles sont souvent coûteuses et doivent être échelonnées dans le temps pour équiper/modifier tous les postes de travail.
De plus, les équipements proposés ne sont pas toujours bien accueillis par les salariés, qui ne les utilisent pas ou pas assez, ou refusent d’adhérer à un changement de méthode de travail.
De plus, certaines contraintes physiques, génératrices de TMS ne peuvent pas forcément être supprimées...
Existe-t-il LA solution ?
Ou ne faudrait-il pas associer des actions complémentaires pour réduire significativement et durablement les impacts délétères des TMS sur le plan physique et mental des salariés, y compris les managers, les cadres, les dirigeants ?
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Bien qu'il procure un bien-être et une détente immédiate, il permet au salarié une reprise du travail immédiate, pleine d’énergie nouvelle, et le sourire…
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